4 août 2009

1ER AOÛT; OSHEAGA SOUS LES RAYONS.


Kitty Daisy & Lewis

Photo Pat Beaudry

D'entrée de jeu, une chouette formation londonienne de swing-blues-rockabilly. Du rock des année 50 revu par un frère et ses deux soeurs tous âgés de 16 à 21 ans... c'est peu commun. On a assisté à leur performance que quelques minutes et autour de nous, des amateurs de swing/ lindy hop y allaient de leur propres prestations de danse improvisées.

La Roux

Photo Martin Thibault

Un toupet roux bien dressé, des bas-collants multicolores, une chemise bleue à pois blancs, un gros pendentif doré, une petite veste noir avec en prime au dos; une belle broderie colorée digne des premières nations... telle était la tenue conservatrice de cette chanteuse britannique d'électro-pop-dance.

Elly Jackson était concentrée, déterminée à livrer un bon spectacle, peut-être un peu trop, mais elle a tout de même atteint son objectif.

Elle a interprété sans trop de surprise ses "hits" Quicksand, Bulletproof, Fascination et finalement In For The Kill. On aurait voulu plus de débordements, de cris, d'énervement, de naturel... mais tous comptes faits, ce fut une découverte captivante !

Dès qu'on aime une de ses pièces, la probabilité est forte qu'on apprécie les autres... qui sont plutôt similaires.

C'est pop, c'est dansant, c'est parfait pour une journée ensoleillée où les déhanchements sont souhaités. J'adopte !

ÉSVA : Ladyhawke, Pat Benatar, Olivia Newton-John...

Parlovr

Photo Martin Thibault

Croisés entre La Roux et une pause à l'ombre; (dois-je mentionner que l'été a offert une performance remarquable et remarquée samedi et ce, non-stop toute la journée...) trois gars énergiques et affolés comme des gamins, sautillant sur place en offrant les pièces de leur unique album (éponyme, paru en en 2008). Rien à ajouter car notre passage fut plutôt bref... sinon qu'ils ont fortement encouragé la foule à opter pour Girl Talk plutôt que pour Coldplay en fin de soirée...

The Stills
Un spectacle convenable mais qui ne fut pas à la hauteur de mes attentes. On a pu y entendre entre autres (et pas nécessairement dans l'ordre) : Being Here, Panic, Don't Talk Down, Lola Stars And Stripes, mais surtout la pièce Snakecharming The Masses en clôture qui fut le point culminant du spectacle (le seul et le dernier) avec la participation remarquée d'un certain Scott à la batterie qui aurait collaboré avec la formation Bauhaus... mais cette information reste floue. C'est Tim, habillé tout de bleu, qui l'a présenté ainsi sans trop de détails... peu importe; la pièce était plus que réussie, heureusement, car autrement j'aurais dit que leur performance était fade et sans éclat...




The Rural Alberta Advantage
Un vrai sprint musical. Nous sommes arrivées alors qu'il leur restait seulement 15 minutes à faire. Ils ont fait débouler leurs pièces les unes après les autres; quelle efficacité !

Drain The Blood : Ça fesse par l'intensité. J'aime la rage; je me répète je sais...


"open your heart
open your hands
I love the moment that you command
it's true
loving you

oh oh oh I'm really trying
to save you tonight
to save you tonight"



Don't Haunt This Place: malgré la voix parfois fausse d'Amy Cole la pièce, somme toute bien rendue, permet d'entrevoir le répertoire plus mélancolique des RAA.

Edmonton : en finale, Nils Edenloff et une corde de guitare en moins, la foule qui frappe dans les mains au rythme de la batterie de Paul Banwatt, on tape du pieds, on se dandine un peu... on en redemande encore.

On aime ou pas; la voix nasiarde et criarde de Nils Edenloff... pour ma part; j'aime !

Lykke Li
La jolie suédoise est apparue sur la scène MEG après près de 30 minutes d'attente dû à des problèmes techniques inconnus... à moins que ce soit lié à la trop forte basse qui accompagna son spectacle...

Néanmoins, malgré cette longue période d'angoisse et d'incertitude, elle arriva armée d'une énergie redoutable; celle qui fit défaut lors de son dernier, et premier, passage à Montréal; au Club Soda en février dernier. Elle était alors affaiblie par un virus à la gorge, ou je ne sais trop quoi, ce qui avait écourté sa performance et tempéré la bête de scène qu'elle est.

Dance Dance Dance qu'elle a décoché en ouverture en témoigne en partie :

Plus tard elle interpréta une nouvelle pièce, qu'elle introduisit comme étant peu remuante et nous suggéra d'en allumer un... "so light it up now". Peu de temps avant la fin de sa prestation elle y alla avec une reprise de Take a Walk on the Wide Side de Lou Reed et implora la foule de chanter avec elle alors qu'elle slammait à vive allure la dite pièce la rendant ainsi méconnaissable. Le public s'est alors contenté de "tou-tourou-tourou tou-toutou-tou-tou-tou" parsemés ici et là. On pouvait lire la déception sur le visage de Mlle Li.

Au menu : Dance Dance Dance, Hanging high, Little Bit, I'm Good I'm Gone, Breaking it Up, Complaint Department et Tonight toujours très à propos pour clôturer le tout.

Une des meilleures performances de la journée !

Girl Talk
Eh non, nous n'avons pas opté pour Coldplay... qui offrait un excellent spectacle paraît-il.

C'est hot-dogs à la main que nous avons assisté au lancement de la machine Girl Talk. De gros ballons jaunes dispersés dans la foule, du papier de toilette projeté en l'air à l'aide de bidules prévus à cet effet, une soixantaine de personnes dansant sur la scène, un visuel éclectique diffusé sur écran géant à l'arrière, Gregg Michael Gillis survolté derrière ses deux portables et qui rejoint ses invités par moment; le temps de bondir un peu entre deux mixs.



C'était amusant les 30 premières minutes, puis du pareil au même par la suite; quand on a pas trop envie de s'agiter...

On a alors bifurqué par Coldplay et Green Eyes avant de filer en douce en métro pour éviter d'être noyées dans une mer de monde (osheaga + les feux d'artifices).

Comblées par notre première journée (et première expérience) à Osheaga, nous rêvions déjà de Karen que nous allions voir... de très près le lendemain... à suivre !

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** Nous & On = Sophie & Martine + Julie


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