7 oct. 2009

PAYS NORDIQUES @ POP MONTRÉAL: THE DØ.

Un dernier pop et on passe à autre chose, promis.

À notre arrivée au Théâtre Plaza samedi dernier, Random Recipe se dandinait sur scène. La foule y allait de pair. On s'installe à droite en bas, mais une odeur nauséabonde (de transpiration), provenant d'un protagoniste environnant, nous oblige à quitter le périmètre adopté.

Ouff. Une fois au centre on en conclut que le déplacement était loin d'être un luxe.

Random Recipe c'est vivant, c'est joyeux, ça a un je-ne-sais-quoi bien à eux... mais malgré tout ça ne m'accroche pas, simple question de goûts. Chose certaine Fab-la-beat-box-machine déplace de l'air et dégage beaucoup de charisme (et là je ne fais pas allusion à sa tenue qui nous laissait voir son soutien-gorge). Ils ont chanté encore 3-4 pièces avant que la Ledoux se joigne à notre groupe de deux.


The Dø, le charmant duo franco-finlandais pour qui nous étions là, est apparu sur scène peu après. En entrée, un Playground hustle correct; modifié faute d'enfants présents pour chanter en choeur We are not afraid of you adults, We'll go talk to the king of this kingdom, If you won't let us play with dolls. Suivi de la pièce At Last (où la guitare nous rappelle celle de Sheryl Crow du temps de son album éponyme), toujours rien à signaler d'émoustillant jusqu'à présent. Puis The Bridge is Broken, Tammie (moins rythmée que la version originale, mais tout de même une variante intéressante), Unissasi Laulelet (sans tam-tams on perd de moitié l'intérêt), On My Shoulders (accompagnée d'une track préenregistrée de violon, ça n'a pas le même effet), Aha (bien servie avec les moyens du bord), Travel Light (interprétée en solo par Olivia à la guitare, très jolie) et j'en passe. Une chose est sûre c'est qu'Olivia a une voix et un charisme irréprochables sur scène, Dan quant à lui est un véritable passionné qui réussit à nous transmettre son amour de la musique.


Alors que le spectacle tirait à sa fin, on s'est faufilé jusqu'au vestiaire en se disant qu'on manquerait rien d'hallucinant. C'est là qu'ils ont entamé Stay (just a little bit more)... mais ça ne nous a pas fait changer d'idée...

De façon générale la prestation manquait d'éclat. L'exotisme du compact brillait par son absence. Ce qui m'a fait craquer à l'écoute de leur album A Mouthful, c'est la diversité des pièces, les tam-tams, le ukulélé, le xylophone, le lapsteel, le violon, les handclaps, l'harmonica, etc. Tous ces ajouts, ces petits détails qui leur donnent une touche bien particulière. Et là samedi, rien de tout ça. Je suis bien consciente des restrictions variées auxquelles un groupe doit faire face en tournée, en commençant par le nombre de musiciens limité. Mais cela ne change rien à mes impressions sur leur performance.

Et je vous assure que les lasers verts n'y sont pour rien.

1 commentaire:

  1. Je seconde. l'odeur et les prestations.
    oui oui... cette femme à le propos exact.

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